Mon petit panier – mai 2018

C’est l’histoire d’un petit panier trop gourmand… Il raffole d’histoires en tous genres. Tous les mois, voyons ce qu’il a encore englouti !

                Après mes gros craquages de ces derniers mois, je m’étais d’être raisonnable financièrement. Et pourtant, me voici avec un monstrueux panier de vingt-deux livres ! Explications…

                Suite à la vente de certains de mes livres, je me suis retrouvée avec un bon d’achat à utiliser dans ma librairie préférée. Ç’aurait été dommage de ne pas en profiter… J’ai jeté mon dévolu sur deux romans au format poche qui m’ont semblé très prometteurs.

S’accrocher aux étoiles de Katie Khan (éditions Pocket)

Carys et Max, deux amants, s’offrent une sortie dans l’espace. Mais celle-ci tourne mal. Ils se retrouvent à la dérive, avec une réserve d’oxygène pour quatre-vingt dix minutes seulement. Quatre-vingt dix minutes pendant lesquelles ils tentent de rejoindre leur vaisseau et se remémorent leur histoire et leur amour.

Le doux venin des abeilles de Lisa O’Donnel (éditions Michel Lafon poche)

Marnie et Nellty sont les seules à savoir ce qu’il s’est réellement passé le jour de la mort de leurs parents. Depuis, elles tentent de poursuivre leur vie. Mais quand leur voisin Lennie remarque qu’elles sont livrées à elles-mêmes, la vérité menace de refaire surface.

                Faire un stage en librairie a révélé un avantage inattendu. Un petit tri dans les services de presse envoyés aux libraires, et voici que beaucoup se sont retrouvés menacés d’être jetés à la poubelle. J’ai donc fait une véritable razzia parmi ces livres en sursis.

Au nom des nuits profondes de Dorothée Werner (éditions Fayard)

L’héroïne de ce roman est une femme au foyer qui a vécu toute sa vie convaincue de l’infériorité du sexe féminin. Quand survient le mouvement d’émancipation des femmes et la lutte pour l’égalité, elle succombe à cet appel de la liberté. Dans ce roman, elle raconte sa version de l’histoire.

Une histoire trop française de Fabrice Pliskin (éditions Fayard)

La société Jodelle Implants semble parfaite. Fabricante de prothèses mammaires réputées dans le monde entier, elle brille par la diversité de ses employés et les nombreux avantages alléchants qu’elle offre à ses salariés. Mais quand Louis Glomotz, critique littéraire au chômage, y trouve du travail, il découvre l’envers du décor et va se retrouver au cœur d’un immense scandale sanitaire.

Sous les serpents du ciel d’Emmanuel Ruben (éditions Rivages)

Lorsque le mur entre les deux Îles du Levant est abattu, quatre hommes prennent la parole et imaginent l’avenir. Mais ils se souviennent aussi de la mort de Walid, un jeune révolté pulvérisé par un drone alors qu’il faisait voler son cerf volant au-dessus du mur. Ce roman choral revient sur cet événement tragique et interroge la notion de révolution et le caractère cyclique de l’Histoire.

La griffe du chat de Sophie Chabanel (éditions du Seuil)

Le propriétaire d’un bar à chat lillois est retrouvé assassiné dans son établissement. La vedette du commerce, Ruru, manque également à l’appel. Le commissaire Romano et son adjoint Tellier sont sur le coup, et leurs différences font leur plus grande force face aux criminels. Pour leur échapper, l’assassin voleur de chat, si tant est que ce soit la même personne, va devoir se montrer rusé.

La fille à la voiture rouge de Philippe Vilain (éditions Grasset)

Emma Parker est une jeune femme de vingt ans qui croque la vie à pleines dents avec insolence et ambition. Quand elle rencontre le narrateur, un écrivain beaucoup plus âgé qu’elle, ils filent rapidement le parfait amour. Mais quand elle lui annonce qu’elle souffre d’une maladie peut-être fatale, leur histoire devient beaucoup plus intense.

La famille Winter de Clifford Jackman (éditions 10/18)

Au plus noir de la guerre de Sécession, une poignée de soldats se reconvertissent. Ils intègrent une sinistre fratrie dirigée par Augustus Winter, un criminel pathologique qui a développé un certain goût pour la boucherie. Ils sillonnent le pays, laissant dans leur sillage la mort et le sang.

Vise la lune et au-delà de Marilyse Trécourt (éditions Eyrolles)

Estelle, 39 ans, a tout pour être heureuse, mais elle a le sentiment de manquer de quelque chose. Suivant les conseils d’un article déniché sur le net, elle formule un vœu, celui d’avoir un mari comme Brad Pitt. Quand ce dernier se réveille à ses côtés le lendemain, elle se rend compte qu’elle a souscrit à un programme de réalisations de rêves. Mais tandis qu’elle réalise tous ses désirs, elle se sent toujours insatisfaite. À mi-chemin entre le roman et l’essai de développement personnel, ce livre interroge le bonheur et les moyens pour l’atteindre.

Le sympathisant de Viet Thanh Nguyen (éditions Belfond)

Le narrateur est un espion qui officie au cœur de la guerre du Viet-Nam. Il collectionne les renseignements pour le compte de l’armée américaine. À travers l portrait de cet agent double, Viet Than Nguyen questionne tout un pan de l’histoire américaine avec un réalisme saisissant qui lui a valu le prix Pulitzer en 2016.

Une fille dans la jungle de Delphine Coulin (éditions Grasset)

Ils sont six jeunes, seuls dans ce désert froid autrefois surpeuplé. À travers l’histoire de ce petit groupe, Delphine Coulin revient sur l’enfer de la jungle de Calais, de son démantèlement et de l’après.

Parmi les miens de Charlotte Pons (éditions Flammarion)

Quand elle apprend que sa mère est en état de mort cérébrale, Manon quitte sa famille pour rejoindre Adèle et Gabriel, sa sœur et son frère. Au chevet de leur mère, la fratrie essaye de retrouver les enfants qu’ils ont été et remuent les anciens secrets de famille.

188 mètres sous Berlin de Magdalena Parys (éditions Agullo)

En 1998, Klaus est assassiné. Vingt ans auparavant, il a été en charge de la construction d’un tunnel reliant Berlin Est et Berlin Ouest. Le but de cette construction était d’organiser la fuite d’un haut fonctionnaire soviétique. Peter décide de mener l’enquête sur la mort de son ami et retrouve pour cela tous ceux qui ont participé au projet. Mais tandis qu’il remue le passé, il entrevoit que la réalité est sans doute plus complexe que ce qu’on leur avait raconté à l’époque.

Niels d’Alexis Ragougneau (éditions Viviane Hamy)

Niels rencontre Sarah en 1943. Il s’engage alors dans la Résistance en tant que saboteur. Puis à la fin du conflit, il mène une vie paisible et méritée avec Sarah. Mais quand il lit que Jean-François Cannonier va être jugé, il entreprend une odyssée pour venir en aide à son ami. De quoi ébranler ses certitudes sur l’héroïsme et la lâcheté.

Smoke de Dan Vyleta (éditions Robert Laffont)

Dans cette société anglaise du XIXe siècle, la Fumée est signe de noirceur et d’infériorité. Les classes laborieuses entassées à Londres dégagent de cette Fumée, tandis qu’à la campagne, les aristocrates ne fument jamais, signe de leur vertu et de leur aptitude à gouverner. Thomas et Charlie, dans leur internat d’élite, emploient toutes leurs camarades, un tyran cruel, ne dégage-t-il pas de Fumée ? Ils étudient la question, jusqu’à se demander si le système sur lequel est bâti leur gouvernement ne serait pas mensonger.

American War d’Omar El Akkad (éditions Flammarion)

Une nouvelle guerre oppose le Nord et le Sud des États-Unis sur la question des énergies fossiles. À six ans, l’assassinat de son père met fin à l’enfance de Sarah Chestnut. Elle rejoint un camp de réfugiés près du Mississippi. Au fil des épreuves et sous l’influence d’un homme qui la prend sous son aile, elle devient une héroïne et une machine de guerre.

Un amour d’espion de Clémence Bénech (éditions Flammarion)

Suite à un post amer partagé sur Facebook, un étudiant se voir offrir l’opportunité d’une aventure folle par son amie Augusta : un « voyage à dessein ». Elle l’invite à New York pour enquêter sur l’identité de son petit-ami, Dragan, sans cesse accusé d’être un meurtrier par un internaute anonyme. Mais l’apprenti détective n’est peut-être pas le seul à suivre sa piste.

Summer de Monica Sabolo (éditions JC Lattès)

Summer, 19 ans, disparaît au cours d’un pique-nique au bord du lac Léman. Vingt cinq ans plus tard, son frère Benjamin est toujours hanté par le souvenir de sa sœur. Monica Sabolo traite dans ce roman d’une question sensible : comment vit-on avec les fantômes ?

La nuit, la mer n’est qu’un bruit d’Andrew Miller (éditions Piranha)

Tout semble opposer Tim et Maud. Pourtant ils finissent par se marier et fonder une famille. Mais quand une tragédie les frappe de plein fouet, ils réagissent à nouveau très différemment. Lui, inconsolable, se réfugie chez ses parents. Elle répond à l’appel du large et décide de traverser l’océan à la voile en solitaire.

Dark net de Benjamin Percy (éditions Super 8)

Le Dark net s’est développé en marge d’Internet et propose à ses utilisateurs instructions terroristes et bonnes adresses pour les trafics illégaux en tous genres. Mais aujourd’hui des forces démoniaques s’y sont infiltrées et l’utilise pour hacker l’esprit de ses utilisateurs et les transformer en tueurs psychotiques. Quatre personnages radicalement différents sont les seuls à pouvoir les arrêter.

                Cette année, j’ai aussi la chance de faire partie du Cercle des lecteurs du Furet du Nord. La librairie propose à un petit groupe de lecteurs sélectionnées par ses soins de lire en avant-première quatre livres de la rentrée littéraire pour les aider dans leur sélection. j’ai donc reçu pour commencer deux services de presse de livres à paraître à partir de fin août.

Les voyages de sable de Jean-Paul Delfino (éditions Le Passage)

Une nuit d’hiver, Monsieur Jaume se rend dans un café parisien. Il se confie à Virgile, le barman désabusé. Il lui révèle son secret – il est immortel – et lui raconte ses expériences depuis sa naissance en 1702. D’abord sceptique, Virgile se laisse prendre au jeu. Alors, l’immortalité est-elle une bénédiction ou une malédiction ?

K.O. d’Hector Mathis (éditions Buchet-Chastel)

Sitam rencontre Archibald dans une cabane désaffectée. Il lui raconte alors toute son histoire et celle des personnes qu’il a côtoyées. Dans un monde qui ressemble trait pour trait au nôtre, il fuit la mort alors que le monde semble vouloir s’y précipiter.